Une belle diversité de papillons de jour ⮝ AnimaliaArthropodaInsectaLepidopteraLycaenidaeLycaenidae

Lycaena dispar*RR
EN
infos
statuts

*RR - Espèce très rare en IdF


• Liste rouge régionale: évaluation de l'état de conservation des populations.


EN En danger


• Zone Naturelle d'Intérêt Faunistique et Floristique (Znieff)


ZnieffEspèce déterminante Znieff


• Directives « Oiseaux » et « Habitats », réseau Européen Natura 2000


N2000Espèce inscrite à l'annexe II de la directive « Habitats »


• Protection au niveau national


FrEspèce protégée en France


Znieff N2000Fr

Cuivré des marais (Le)

C'est une des espèces les plus emblématique de la Brie des Morin. La seule population vraiment structurée de notre région est installée en Brie des deux Morin, essentiellement dans la vallée du Petit-Morin. L'espèce est observée de manière plus ponctuelle en Bassée Seine-et-Marnaise, dans la vallée de la Seine, mais il s'agit d'une population centrée sur le département limitrophe de l'Aube, qui déborde en Ile-de-France de manière plus sporadique.

Le Cuivré des marais est protégé au niveau national et il est très rare en Ile-de-France. En France, l'espèce n'est présente que de manière localisée, dans certaines vallée, à faible altitude. C'est l'une des espèces, avec le sonneur à ventre jaune, qui a permis l'extension du site Natura 2000 du Petit Morin.

La population de cuivré des marais de la Brie des deux Morin a été particulièrement étudiée par les auteurs de ce site web. Un article paru dans la revu d'entomologie Alexanor est consultable depuis cette page (cf rubrique document ci-après). Un déclin important de cette population est constaté depuis au moins l'année 2019, avec des effectifs très faible puisqu'il est rare d'observer plus d'un papillon en un même lieu et au même moment alors que de petits groupe de 5 à 8 papillons étaient régulièrement observés jusqu'en 2018.

Les marais, prairies et friches humides peuvent être colonisés par ce papillon. Les chenilles se nourrissent de différentes espèces d'Oseille du genre Rumex à l'exception de celles contenant de l’acide oxalique (R. asetosa et R. asetosella). Les adultes sont assez vagabonds, ce qui permet des contacts entre différents noyaux de population distants de quelques kilomètres et facilite la colonisation de nouveaux sites. Deux générations se succèdent chaque année, la première en mai et juin, la seconde à partir de fin juillet et jusqu'à fin septembre. L'espèce hiberne au stade de chenilles, elles sont capables de résister pendant plusieurs semaines à une inondation pendant cette période où leurs activités métaboliques sont réduites.