Meloe violaceus*ARinfos
statuts*AR - Espèce assez rare en IdF
• Zone Naturelle d'Intérêt Faunistique et Floristique (Znieff)
ZnieffEspèce déterminante Znieff
Znieff
statuts
*AR - Espèce assez rare en IdF
• Zone Naturelle d'Intérêt Faunistique et Floristique (Znieff)
ZnieffEspèce déterminante Znieff
Meloe enfle-boeufs violet
Il existe un risque de confusion avec une autre espèce semblable également présente en Brie des Morin, le Méloé printanier Meloe proscarabaeus. Pour distinguer les deux espèces, il faut une photo macro bien nette du pronotum (partie entre la tête et l'abdomen). Les deux espèces ont un mode de vie similaire. Les deux espèces sont assez rares en Ile-de-France, Meloe violaceus l'est un peu moins.
Il s'agit d'un coléoptère d'une bonne taille, les femelles pouvant dépasser les 30 mm de longueur. Il n'est pas capable de voler. Pour se défendre, les adultes peuvent excréter un liquide très toxique. Ils se nourrissent de végétaux, particulièrement la Ficaire à bulbilles Ficaria verna. On peut l'observer au printemps de mi-mars à début mai dans les bois clairs et les lisières.
Le Méloé violacé pond jusqu'à 4000 oeufs dans le sol. Après éclosion des oeufs, les larves munies de pattes à trois griffes grimpent sur les plantes et se positionnent sur des fleurs. Elles s'accrochent alors sur les insectes venus bûtiner pour se faire transporter. Seules celles qui auront choisi une abeille solitaire survivent. L'abeille les emmène dans son nid. Les larves de méloé se nourrissent des oeufs, du couvin, puis des réserves de miel et de pollen. Elles subissent plusieurs métamorphoses, passant par exemple par un stade vermiforme, avant la toute dernière qui aboutit au stade adulte.
Documentation:
- Accès à la carte dynamique du Système mondial d’information sur la biodiversité (Meloe violaceus) - GBIF, Global Biodiversity Information Facility
- Accès à la base de données de l'INPN (Inventaire National du Patrimoine naturel).
- Observatoire francilien de la biodiversité (ARB IdF).